Cas d'entreprise
Boîte à outils
Dans leur délibération, les représentants du personnel au CHSCT ont évoqué une dégradation des conditions de travail, accentuée depuis l’intensification du rythme des changements, cela dans un contexte d’incertitude propre à l’entreprise (Retournement du marché, PSE, externalisations et sous-traitance, réorganisations, fusion) auquel s’ajoute l’attribution de la production à d’autres filiales que cette filiale basée en France par le Siège basé en Europe du Nord.
Dans un contexte de tensions sociales, l’expertise doit permettre aux différents acteurs d’avoir des repères communs.
Examiner les mesures que devrait prendre la direction en vertu de ses obligations
Après avoir formé et sensibilisé à la prévention des RPS, nous avons élaboré un questionnaire à partir des entretiens avec la direction les élus et les salariés. Ce questionnaire a été testé par deux groupes de salariés (cadres et AM, opérateurs et employés). Les résultats ont été partagé avec les élus et la direction de manière indépendante pour permettre l’appropriation des constats. A partir de ces résultats, les entretiens ont été planifiés en fonction des « métiers et activités les plus à risque ». L’approfondissement du diagnostic et les suggestions d’amélioration issues du terrain ont permis de proposer un plan d’action intégrant l’accompagnement individuel, la conduite du changement, le management des équipes et l’organisation du travail (au sens strict : modes opératoires, fiches de postes…).
Le diagnostic quantitatif a selon les élus, permis de discuter des RPS sur une base partagée et dépersonnalisée. Elus comme direction se sont entendus pour mettre en place un plan d’action à partir des préconisations présentées et discutées de manière pacifiée lors de la réunion de restitution.
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